« je t’aime bien, mais là, tu m’énerves ». N’y a-t’il pas quelque chose qui cloche dans cette phrase ? quelque chose qui sonne faux ? Et bien oui, vous avez parfaitement raison, ça cloche !
La règle à retenir est « tout ce qu’il y a avant le mais ne compte pas ». Dans cet exemple, ce qu’il y a avant le mais est « je t’aime bien » et là, ça ne compte pas ! L’inconscient de la personne l’entend parfaitement. Dans ce cas, vous qui pensiez commencer votre propos par un point positif, amical, s’avère être un déni : « je ne t’aime pas »
Et ensuite, vous vous étonnerez que la communication passe mal avec cette personne !
Que faudrait-il mieux dire ? d’abord, posez-vous la question « est-ce que je l’aime bien » ? si ce n’est pas le cas, ne le dite pas, car ça sonnera faut. Mais si c’est le cas, alors vous pouvez simplement remplacer le MAIS par un ET, ce qui donnera « je t’aime bien et là, tu m’énerves ». Votre interlocuteur entendra vos deux messages très clairement et, rassuré de votre affection, aura à cœur de savoir comment la conserver.
Et maintenant, imaginez que votre interlocuteur soit un de vos enfants. Et réfléchissez bien à ce qui sera compris par son inconscient quand vous lui dites « je t’aime, mais tu m’énerves quand tu ne ranges pas ta chambre ». Ça fait réfléchir non ?
Ensemble, nous travaillerons à améliorer votre communication, à être vrai dans vos propos, et que ceux-ci reflètent votre pensée. Nous parlerons de congruence, penser ce que l’on dit et dire ce que l’on pense, et toujours dans le respect de soi et des autres.